Narodowe Centrum Nauki

niedziela, 3 lipca 2011

La science vu d'en bas

...Le XX° siècle : prodiges et catastrophes de la science

Le XX° siècle a été en même temps le siècle de découvertes formidables, nous donnant des possibilités de contrôle et de puissance sans pareil sur notre environnement. Il a été aussi marqué par la monté de la méfiance radicale vis a vis du « progrès », en fonction des catastrophes survenues Le point de basculement constitue pour beaucoup la mise au point d'armes nucléaire à la puissance telle qu'elle constitue une menace pour la vie terrestre.

Le premier « progrès » contesté dans le livre se nomme le « contrôle scientifique du travail » autrement dit le taylorisme. Il permet une augmentation sensible de la productivité des travailleurs au gré d'une déposséssion radicale, dans la mesure ou le travailleur n'est plus maitre de ses procédés de travail (qui constituaient juste là une donnée d'échange vis a vis des « donneurs d'ordre »)

Une des conceptions les plus dommageable d'une conception scientifique instrumentalisée par une société de désordres et d'injustice va être l'eugénisme appliquée par les nazis, bien entendu, mais tout autant par les social démocrates suédois

La dépossession des savoirs populaires atteindra des sommets lors du « long XX° siècle », via la création du complexe américain millitaro industriel et la mise en place de la « big science » qu'elle permet, autour de programme d'investissement dans des équipements lourgs se chiffrant en plusieurs milliards de dollars, et de programmes de recherche mobilisant plusieurs milliers de scientifiques dans un cadre de travail quasi industriel.


La boucle est bouclée par l'apparition de la technoscience, qui n'est qu'une vision « privée » de la logique du complexe militaro industriel

Conclusion :

voilà un livre formidable, d'un souffle qui n'est que rarement atteint dans ce type d'ouvrage, et qui permet de rendre compte d'une science « venue du peuple », née de la curiosité (et quelquefois de l'intérêt bien compris) de ceux qui furent souvent désignée en tant que « vile populace ». Les savoirs des mineurs, des serruriers et des sages femmes valent bien ceux que l'histoire « officielle » a fait génie, en raison de leur capacité a incarner le « génie », dans une vision mystificatrice du savoir...